Comment devenir moniteur de kitesurf ?

devenir moniteur de kitesurf
Sommaire

Ce qu’il faut savoir sur l’envers du kitesurf

  • La réalité du métier de moniteur de kitesurf dépasse la simple carte postale : il s’agit d’un équilibre instable entre transmission, sécurité, adaptation constante — et météo capricieuse fondue dans l’aventure quotidienne, avec en prime des responsabilités que personne n’avait vues venir.
  • Entrer dans la danse, c’est se frotter à la sélection des certifications : on croise le fameux BPJEPS français, l’IKO pour les globe-trotteurs ou la FFVL pour ceux qui aiment l’ancrage local ; tous exigent technique, expérience et surtout une volonté de fer pour encaisser le choc des journées sans répit.
  • L’après-formation ouvre toute une mosaïque de possibilités : responsable de club ou d’école, formateur, nomade du coaching dans des coins improbables ou bâtisseur de structure ; le plus étonnant ? La passion n’a jamais vraiment de frontière, elle invente des chemins là où personne ne les attendait.

Kitesurf. Rien que ce mot transporte déjà, non ? L’image surgit instantanément : silhouettes bondissantes au bout du monde, reflets de lumière sur les crêtes salées, tout ce vent qui bouscule la routine. Beaucoup regardent fasciné ces coachs du large, éternel sourire collé à la peau, à faire flotter des envies de liberté. Qui n’a jamais rêvé de passer de simple passionné à guide sur la plage ? Parfois, l’envie arrive sans prévenir, tapie dans un coin de la tête. Et puis un jour… le réel sonne à la porte. Finie la carte postale, bonjour le quotidien. Devenir moniteur, ce n’est pas juste aérer son bronzage : il faut jongler, improviser, rassurer, observer, protéger. Oui, l’évasion a ses exigences, parfois même beaucoup, beaucoup plus de responsabilités qu’on ne l’aurait pensé au départ.

Qui a dit que moniteur de kitesurf était une vie de vacances ?

Eh non, coacher sur la plage ne se limite pas à deux vagues et hop, direction le farniente. Il se passe quoi en coulisses ? Les gens s’imaginent parfois le moniteur dilué dans le cocktail “slow life et bronzage”, mais la réalité n’a rien d’un roman-photo. Là, sur le sable, on partage une “discipline d’élément” : ni plus, ni moins. C’est tout un art d’organiser, d’expliquer, de rassurer, alors que la météo adore jouer aux surprises.

Quels rôles, quelles missions pour le moniteur ?

Premier défi : composer avec les humeurs du vent, mais surtout avec celles du groupe. Observer, anticiper, imaginer mille scénarios dès le matin, préparer la séance… puis bifurquer complètement car un élève du stage d’initiation en kitesurf a la boule au ventre ou la houle change tout. Vous surveillez, vous adaptez, vous discutez. Le vent se lève, la pluie menace, tout vacille. Enseigner la théorie des nœuds ? Remplacer une aile abîmée ? Replanifier douze fois la session ? Oui, parfois la journée ressemble à un véritable marathon. Il existe un mot d’ordre : flexibilité. Ceux qui cherchent la routine, ne rien changer et dérouler un même script tous les jours… risquent d’être déçus.

Quels profils, quelles compétences se cachent derrière l’aile ?

Pas de secret : impossible d’improviser sur l’eau. Il faut incarner le funambule, l’écoute, la force tranquille quand tout s’agite, la pédagogie dégainée au bon moment. L’art de gérer le stress, raconter pour dédramatiser, célébrer chaque progrès. Maîtriser son corps, entendre les signaux, savoir lire un visage aussi bien qu’une girouette : c’est là que la magie opère. Il faut aimer guider, rassurer, transmettre. Ne jamais lâcher la bride à la sécurité. Empathie aiguisée, patience XXL, et ce petit grain de folie fédérateur, celui qui fait revenir les élèves, même ceux que le vent bouscule un peu trop.

Des diplômes en veux-tu en voilà : par où commencer ?

Vous y pensez sérieusement ? Alors la première étape, ce sont les certifications – incontournables, même si on rêve de s’inventer autodidacte du grand large. C’est un passage obligé, chacun avec sa porte d’entrée, son ambiance : du marathon “glisse à la française” au stage turbo-worldwide en anglais pur jus.

Le BPJEPS : roi des diplômes made in France

BPJEPS, ces initiales sonnent comme un sésame lorsqu’il s’agit de kitesurf. “Glisse aérotractée nautique” : on s’y croirait déjà, non ? C’est une année entière à alterner entre théories à assimiler et pratique jusqu’à avoir des grains de sable collés aux paupières. On transforme la technicité en réflexes, on affûte l’œil pour détecter le moindre incident. À la sortie, les portes des clubs s’ouvrent, les premiers groupes à encadrer attendent.

Certifications internationales ou fédérales : IKO ou FFVL ?

Vous rêvez d’ailleurs ? Alors IKO (International Kiteboarding Organization) attire souvent les globe-trotteurs, ceux pour qui la Méditerranée paraît trop… prévisible. Programme intensif, pédagogie internationale, sécurité comme mantra. Pour naviguer “local” ? La FFVL, fidèle à l’esprit fédéral, mise sur les valeurs du terrain, la transmission intergénérationnelle et un compagnonnage qui prend le temps.

Quelles différences, quelles valeurs ajouter à la besace ?

Intitulé Reconnaissance Durée de formation Pré-requis
BPJEPS Nationale, France 10 à 12 mois Niveau technique, tests d’exigences préalables, PSC1
Certificat IKO Internationale 2 à 4 semaines Niveau technique, 18 ans, premiers secours
Monitorat FFVL Nationale, France Variable Parcours fédéral, niveau technique

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Formation pro : facile ou parcours du combattant ?

Envie de basculer de l’autre côté de la barrière ? Première étape : s’assurer d’avoir le physique et l’expérience pour ne pas finir rincé après deux sessions. Personne ne devient moniteur de kitesurf par hasard : avant, il y a des kilomètres de plage, quelques galères, beaucoup d’observations. Puis tout s’accélère : météo, pédagogie, premiers secours, gestion collective. L’immersion dans une structure, c’est un peu le rite d’initiation : prendre des claques (gentilles), progresser au contact des vieux briscards, et recommencer, encore et encore. Examens, validations, gros stress… Rien ne se passe jamais comme prévu et c’est ça qui forge.

Et l’accès ? Quels critères ouvriront la porte ?

Critères Détail
Âge Minimum 18 ans
Niveau Pratique autonome et avancée
Secourisme Certificat premiers secours, PSC1
Permis B Souhaité selon certains organismes

Attention, chaque structure invente ses propres subtilités : ici on préfère les anciens matelots, là on privilégie l’expérience du bénévolat ou les engouements locaux. Qui a déjà passé un mois entier à aider sur le rivage, qui connaît chaque vague, chaque vent ? C’est ce genre de petits plus qui finit par faire basculer la balance. Les surprises, il y en a à chaque coin : tests pratiques inattendus, ou cet entretien où il faudra prouver son appétit autant que sa technique.

Après la formation, où va le moniteur de kitesurf ?

Et une fois le diplôme en poche, tout commence vraiment. Le secteur ? En ébullition, surtout quand les vacances pointent le bout de leur nez. Clubs, écoles, villages vacances recrutent, parfois jusque sur des plages perdues. L’hiver sous les tropiques ou un printemps sur la côte Atlantique, pourquoi pas ?

Transmettre, voir un élève qui décolle, partager ce déclic impalpable : cette magie-là, elle fait revenir chaque matin, même sous la pluie ou après la pire des journées.

  • Responsable d’une école ou d’un club, mais aussi logisticien ou coordinateur un peu touche-à-tout
  • Formateur pour futurs moniteurs, ce fameux passage de flambeau qui donne du sens
  • Créateur d’une structure dédiée à la glisse, chez soi ou à l’autre bout du monde
  • Coach privé sur une île ou conseiller en matériel, pour ceux qui n’aiment vraiment pas les trajets maison-bureau

Vous imaginez plutôt une île sauvage en mode stage privé ? Ou alors la gestion d’un club, l’enseignement à l’année, créer sa propre vague… C’est possible. Il existe ceux qui bifurquent vers la formation, ou l’événementiel, ceux qui osent inventer leur métier. Bref, le vent recèle bien des détours et offre un terrain de jeu aussi vaste que les envies. Parfois, la passion se fait aventure professionnelle, et chaque bourrasque raconte une nouvelle histoire à partager.

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